Organes: Cerveau - Le promoteur: Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP)
Essai ouvert aux inclusions

Étude AGIR : étude de phase 2 évaluant l’efficacité de l’azacitidine chez des patients ayant des gliomes avec mutation IDH1/2 en rechute après un traitement conventionnel. Des tumeurs peuvent se former dans n'importe quelle partie du cerveau, le long des nerfs ou dans les tissus qui enveloppent le cerveau. Les 2 principaux types de tumeurs cérébrales sont les tumeurs primitives et les secondaires. Les tumeurs primitives cérébrales ont pour origine le cerveau tandis que les tumeurs secondaires commencent dans une autre partie du corps puis se disséminent au cerveau. Les gliomes sont des tumeurs primitives du cerveau qui représentent 45 % des cas de tumeurs dont l'origine se trouve dans le cerveau. Les 3 principaux types de gliomes sont : l'astrocytome, l'épendymome et l'oligodendrogliome. Chaque type peut être classé selon une échelle de gravité. Les mutations IDH1R132 et IDH2R172 sont observées dans 40% des gliomes, le plus souvent de grade 2 et 3. Ces mutations ont pour conséquence la modification de l’expression des gènes dont ceux qui contrôlent la prolifération des cellules cancéreuses. La 5-azacytidine est un produit dit déméthylant qui inhibent l’action des mutations IDH1R132 et IDH2R172 en permettant de limiter la croissance et la prolifération des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la 5-azacytidine chez des patients ayant des gliomes avec mutation IDH1/2 en rechute après un traitement conventionnel. Les patients recevront du 5-azacitidine tous les jours pendant 7 jours avec un arrêt de 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 6 cures. Les patients seront revus toutes les 8 semaines pour une IRM cérébrale. Ils seront suivis jusqu’à 6 mois après la fin du traitement de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Etude IDASPE : étudie diagnostique visant à identifier de façon non invasive des gliomes avec mutation IDH1 par analyse de l’ADN libre plasmatique circulant, dosage de la 2-hydroxyglutarate urinaire et détection en specto-IRM cérébrale. [essai clos aux inclusions] Les gliomes sont les tumeurs cérébrales les plus fréquentes chez l’enfant et l’adolescent. Ils peuvent être bénins (de bas grade) ou malins (de haut grade). Une mutation au niveau du gène IDH1 est retrouvée dans 40% des gliomes et constitue un facteur de bon pronostic de la maladie. Elle est pratiquement absente dans les autres tumeurs solides, ce qui en fait aussi un marqueur diagnostique du gliome. Cette mutation entraine l’accumulation d’une molécule, appelée D-2-hydroxyglutarate ou D-2OHG dans les gliomes et le liquide céphalorachidien (LCR) des patients. Cette accumulation peut être détectée par une technique d’imagerie, la spectro-imagerie par résonnance magnétique cérébrale qui permet d’établir de façon non invasive le diagnostic de gliome. Le principe est le même que celui de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) sauf que les signaux sont représentés sous la forme d’un spectre. Cette augmentation de la concentration de D-2OHG peut également être mesurée dans les urines ou dans le LCR du patient et est corrélée au statut de la mutation IDH1. L’objectif de cette étude est de diagnostiquer de façon non invasive les patients porteurs d’un gliome ayant une mutation IDH1 par trois différentes techniques : la spectro-IRM cérébrale, détection dans l’ADN plasmatique et dosage du D-2OHG dans l’urine. Un prélèvement sanguin, un examen urinaire et un bilan d’imagerie par spectro-IRM seront effectués chez tous les patients pour constituer cette triple approche diagnostique. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions